Conseil psychologique et conjugal - en couple et en individuel, pour adultes et adolescents - Oradour sur Vayres, Limoges, st Junien, Périgueux Une aide en communication holistique basée sur la psychologie intégrative, humaniste, transpersonnelle et comportementale
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COVID : Enjeux psychologiques et symbolique - Partie 2

Se couvrir la face et se voiler la réalité

  L’on parle de distanciation sociale mais en réalité ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Au regard de ce que nous avons vus plus avant (Cf partie1 : https://www.mathilde-viguier.fr/mes-articles/covid-enjeux-psychologiques... ) on est en droit de se dire qu’il serait plus adéquat d’utiliser le terme perte à la place du terme distanciation et de remplacer le terme sociale par le terme humanité ce qui revient à dire : perte d’humanité. Formulé ainsi, chacun à davantage la possibilité d’être lucide et conscient sur ce qu’il se vit, pouvant ainsi faire des choix emplis d’objectivité.

Poser les mots perte d’humanité, c’est certain cela peut susciter une sensation d’angoisse, bien plus que de dire distanciation sociale. Notre angoisse est orientée vers la peur de l’autre plutôt que vers la peur de se couper de l’autre. On jongle et on joue avec les mots ce qui a pour effet de minimiser les enjeux émotionnels. Et ça marche car beaucoup de personnes ne mesurent pas à quel point la qualité de leurs relations sociales et professionnelles sont en train de s’appauvrir.

Comment vont faire nos enfants pour tisser des liens d’amitié dans les cours de récré sans voir le visage de leurs camarades ? Certes, ils pourront toujours échanger des cartes de Pokémon ou jouer au ballon à la différence près que l’autre deviendra un autre insignifiant parmi tant d’autre.

Les mots ont leur importance aussi évitons de nous illusionner par des termes médiatiques communément employés sans y regarder d’un peu plus prêt. Car jouer avec les mots est une stratégie de manipulation mentale qui vise à introduire une idée à l’insu de celui qui réceptionne cette idée. Toute forme de manipilation  joue avec les émotions d’autrui en passant par la pensée. De la pensee decoule les émotions et des émotions decoule une diminution  du pouvoir personnel.


 Manque de clarté dans le langage

    Le manipulateur habile joue avec les mots et peu scrupuleux qu’il est, reproche à son interlocuteur de jouer sur les mots lorsque ce-dernier tente de comprendre là où on veut l’amener. Jouer sur les mots est l’exact contraire de jouer avec les mots car le premier est en quête de clarté alors que le second est en quête de camouflage et de confusion. Le manipulateur n’ayant pas intérêt à ce que l’autre soit conscient de son embrouille et ne manquant pas d’air, influence la pensée d’autrui en noyant le poisson. Lorsque sa cible se fie à l’émotion induite il a gagné. Il pourra sans en avoir l’air le faire agir à sa guise. Car lorsque l’on n’appelle pas un chat un chat, notre pensée à tendance à s’embrouiller et on se fie davantage à notre ressenti pensant qu’il vient de nous croyant ainsi être sainement à l’écoute de soi.

Inversement, nommer les choses avec justesse contribue à clarifier notre conscience et à améliorer notre perception. Ainsi en renommant la chose non pas en fonction de ce que l’on veut croire mais plutôt en fonction de ce que l’on vit réellement alors tout à coup cette chose prend un tout autre aspect ; notre discernement s’affine.
Et l’on réalise que ce qui avait l’air superficiel s’avère mine de rien plus impactant qu’il n’y paraît.


Garder l’esprit critique

    Faire l’effort de porter un masque lorsque la nécessité est démontrée, bien évidement sur ce point-là toute personne de bonne volonté est d’accord avec cela. Mais les moyens que lon utilise pour mettre tout le monde daccord sont-ils assertifs?  Les soi-disant anti-masques contre lesquels les médias s’acharnent ne sont pas, comme on cherche à nous le faire croire, des radicaux névrotiques qui par esprit de contradiction pathologique refuseraient égoïstement de porter le masque. Finalement, ils cherchent à sassurer que le remède n’est pas pire que le mal.

Ce sont en fait des "bien-pensants" c’est à dire des personnes qui s’interrogent, qui réfléchissent, qui se responsabilisent face à ce qu’ils vivent. En somme, des personnes qui essaient de mettre de la conscience dans l’ici et maintenant plutôt que de laisser les autres leur dicter leurs pensées, leurs paroles et leurs actes et qui de ce fait s’attendent à ce qu’on leur demande leur avis puisqu’ils sont des adultes qui pensent, qui réfléchissent et qui décident pour eux-mêmes.


Rester maître de soi-même

    Les anti-masques, qui n’en sont finalement pas puisqu’ils ne sont pas contre la liberté de chacun à choisir d’en porter ou pas, sont en fin de compte des personnes qui essaient d’être elles-mêmes et surtout pas ce que l’on veut qu’elles soient ou qu’elles fassent. Ce ne sont pas des marionnettes dénuées de pensées propres, d’opinions et d’idées. Elles revendiquent simplement la liberté de rester décisionnaires en leur âme et conscience en ce qui concerne leur identité, leur corps y compris. Ce qui d’un point de vue psychologique est plutôt une marque de maturité que d’égoïsme puisque dans ce schéma de pensée chacun conserve son libre-arbitre.

Les dits "anti-masques" refusent de déléguer leur pouvoir décisionnaire en particulier sur les questions relatives à leur integrité. Le respect d’autrui est préservé car il est nullement empeché à autrui de faire comme il souhaite. Ceux qui pensent que le masque protège en portent, de ce fait ils sont donc protégés également selon leurs convictions. A moins qu’ils ne doutent de l’efficacité du masque mais alors pourquoi veulent-ils absolument en porter et en faire porter ? C’est un non-sens.

De fait,  chacun a normalement le plein pouvoir sur son corps et sur son esprit et nul ne devrait contraindre autrui à asservir quelque partie de son corps même soit disant pour l’intérêt du bien commun. Ceci est une règle élémentaire de droit fondamental qui me semble pourtant être une évidence absolue.

Alors virus ou pas virus, chacun doit normalement pouvoir mettre ou ne pas mettre ce qu’il souhaite sur sa face en fonction de ses principes, besoins et croyances laissant faire son prochain comme bon lui semble.

Le corps étant personnel, intime et privé il devrait de manière catégorique être inviolable quelle que soit la partie concernée. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Il y a à mon sens une dépossession de soi-même dès lors que nous perdons le contrôle de l’une des parties de notre corps. Personnellement, je n’ai pas envie de porter un masque car je préfère que mon corps renforce son système immunitaire plutôt que de l’affaiblir en inhalant du co2 qui est un gaz toxique et puis ce masque me donne le sentiment d’être en permanence en danger alors que  le danger n’est pas aussi réel qu’on veut nous le faire croire. Les maladies sont en grandes parties causées par le stress. Apportons de la sérénité dans nos vies et nous deviendrons plus reésistants aux virus.


Lon tombe malade ni par hasard ni par malchance

    Nous savons grâce à la physique quantique que nous manifestons notre réalité psychique dans notre réalité physique. La tradition hermétique appelle cela la Loi de résonnance signifiant que nous ne pouvons vivre que ce que nous pensons, disons et ressentons, en somme ce que nous vibrons car notre esprit psychique projette sa réalité dans le monde visible et concret. D’où l’adage qui se ressemble s’assemble. En fait nous attirons à nous les gens, les situations et les évènements qui se synchronisent avec notre propre vibration. Lorsque nous vibrons la paix et l’amour aucun virus ne peut nous atteindre. C’est tout bonnement impossible. Comment croyez-vous que Mère Térésa ait pu soigner durant des années des mourants extrêmement contagieux sans être contaminée? J’en conviens que l’amour incommensurable qui animait cette femme est exceptionnel et d’une grande rareté néanmoins nous pouvons tous travailler à nous améliorer.En tous les cas, la peur n’élèvera certainement pas notre vibration !

De plus selon une autre grande loi Universelle qui elle s’appelle la loi de causalité nous pouvons considérer que notre réalité présente est l’entière résultante de nos actes passés (dans cette vie et dans les précédentes). Nous récoltons ce que nous semons. Dans le monde du développement personnel, les termes effet miroir et loi d’attraction sont plus communément employés par les thérapeutes. Ce que nous récoltons, il nous est possible de le transformer lorsque nous en sommes insatisaits. pour ce faire, il faut modifier notre façon de penser. Mais cela est un autre sujet.

Lorsque l’on est saint, on est sain (en santé saine)  cela va de pair. Cela revient à dire que cest en devenant une meilleure personne l’on devient invincible contre la maladie, n’est-ce pas fabuleux !

Je vous en parle brièvement dans cet article car, je crois qu’il est bon de se rappeler le fonctionnement de la vie au sein de cet ingénieux ordinateur Universel qui ne se trompe jamais. que notre esprit soit cartésien ou spirituel nous pouvons comprendre que nous ne tombons pas malade par hasard.


Le masque : symbole d’inhibition

    Ce fameux masque, ce n’est pas rien ! C’est en réalité tout un symbole de rétention et de musèlement. On sait que le visage représente notre identité unique. Porter un masque sur le visage nous rend tous quasiment identiques visuellement. Il nous dépersonnalise.

La bouche quant à elle représente l’expression, la communication. Avoir un masque sur la bouche contribue au sentiment de devoir la fermer. Il y a tout l’aspect psychologique dont quasiment personne ne parle. Pourtant sortir de chez soi avec un masque sur la face c’est loin d’être neutre.

Je rappelle au passage que le rôle du gouvernement est de diriger le pays, pas les gens. La nuance est de taille ! Je ne me perçois pas comme une menace pour autrui lorsque je ne porte pas de masque. Je respecte les choix de chacun et je m’attends à ce que la réciproque soit là. Si une personne se sent vulnérable, il en va de sa responsabilité d’évaluer le danger potentiel pour elle-même et de poser les actes adaptés à ses besoins. Elle peut me signifier de ne pas m’approcher ou encore qu’elle souhaite que je ne la touche pas. Et si vraiment elle craint énormément le virus parce que sa santé est fragile alors à elle de prendre individuellement des mesures plus radicales comme toute personne en mauvaise santé le fait depuis toujours.

Pour ma part je suis asthmatique. J’assume cela sans imposer cette faiblesse physiologique aux autres. Par exemple mon voisin pomiculteur bombarde plusieurs fois par an ses vergers de substances toxiques. Ce qui met mes poumons à mal, ceux des autres aussi d’ailleurs mais là n’est pas la question. Et bien lorsque mon voisin pulvérise ce produit chimique je considère que c’est à moi de m’adapter en m’éloignant ou en me calfeutrant. J’estime qu’il en va de ma seule responsabilité de faire ce qu’il faut afin de ne pas me mettre en danger vis-à-vis de mon asthme. Ce qui ne m’empêche nullement de solliciter au besoin de l’aide et de la compassion sans pour autant que cela passe par une norme imposée à tous.  Par exemple dans ce cas-ci j’ai demandé à mon voisin  de m’informer avant chaque pulvérisation afin que je puisse veiller à fermer les ouvertures de la maison.

Par ailleurs, quand on sait qu’il y a environ 4 millions de personnes touchées par l’asthme en France qui respirent nettement mieux sans un masque en tissu il y a de quoi se demander où se situent les limites qui permettraient  à chacun de prendre soin de soi selon ses besoins prioritaires. L’un des droits le plus élémentaire qui concerne l’être humain à savoir être le seul maître de son corps est bafoué puisque chacun n’est pas libre de faire selon ses priorités. Un droit pour lequel nos ancêtres se sont durement battus, je crois qu’il est bon de le rappeler.

Du point de vue de l’éthique, personne ne devrait se permettre d’imposer à une autre personne de porter un objet, d’inoculer un produit ou une substance, de se laisser toucher par autrui ou par un objet quel qu’il soit pour quelque prétexte qui soit. Ceci est une règle universelle de respect et d’intégrité physique et morale.


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