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COVID : Enjeux psychologiques et symbolique - Partie 1

Masque imposé, distanciation sociale,
Comprendre les enjeux psychologiques et la symbolique pour arrêter de se voiler la face.

Des conséquences psycho-émmotionnelles pas encore visibles

    Je n’ai pas l’âme d’une militante mais comme le dit l’adage qui ne dit mot consent.

Et vu que j’ai des résistances à accepter sans crispations les mesures incohérentes et pleines de contradictions imposées par le gouvernement il me semble bon d’exprimer mon point de vue sur le sujet non pas pour alimenter les nombreuses polémiques déjà existantes et pas davantage pour tenter de convaincre autrui de se rallier à mes convictions. Néanmoins, dans cet article, je me positionne sans ambiguïté aucune.

Tout comme moi et même si vous ne partagez pas toutes mes idées, vous avez peut-être envie d’y regarder d’un peu plus près pour justement vous forger votre opinion. Je trouve intéressant de voir quels enjeux symboliques se cachent derrière les gestes de distanciation sociale appelés aussi gestes barrières, en particulier le port imposé du masque avec les conséquences non visibles et inconscientes qui en résulte.

De plus, nous allons observer quelles sont les répercussions émotionnelles et psychologiques qu’encoure une personne qui suit à la lettre les mesures sanitaires imposées. Et vous allez voir que mine de rien porter un masque et se tenir à distance de ses congénères humains est loin d’être anodin.


Les émotions muselées

    Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais moi quand je porte un masque, j’ai la sensation d’être inhibée, contenue. La communication devient plus difficile, ça c’est assez évident à observer mais hélas, ceci n’est que l’une des conséquences, la plus flagrante sans doute. Il y a aussi ce qui ne se voit pas et qui pourtant n’en est pas moins factuellement impactant.

Je pense par exemple au fait d’être distancié, séparé, coupé des autres au sens physique là encore c’est une évidence. Ce qui l’est moins c’est la distanciation psychique (psycho-affective) et donc la perte en humanité qui en découle : partage d’émotions réduit ou déformé, sentiment de proximité supprimé, reliance empathique rompue, échanges refroidis pour ne citer que cela. En ce qui me concerne, ce que je ressens précisément c’est une retenue contrainte de ma spontanéité naturelle, de mon souffle de vie comme s’il était comprimé à l’intérieur de moi, ne pouvant plus circuler librement.

Notre expression verbale et gestuelle se trouve modifiée car le langage sans émotions est dénaturé.


 Le sourire, symbole d’élan de vie

   Il est vrai que le sourire s’entend normalement dans la voix, néanmoins lorsque le son est étouffé par un bout de tissu sur la bouche, pas sûr que le sourire s’entende encore. Le sourire est un trait typiquement humain. Lorsqu’il est authentique, il est une manifestation de l’intelligence émotionnelle. Le masque prive nos échanges sociaux de sourires. Sans sourires nos visages se déshumanisent à l’instar d’un robot qui est capable de beaucoup de chose mais certainement pas de faire circuler l’amour qui découle d’un sourire. Moi je ne suis pas prête à vivre sans sourires car un sourire c’est un symbole de vie, il est empli de magie. Quand nous sourions, ça ouvre notre cœur et nous irradions une énergie qui provoque une détente bienfaitrice chez ceux qui le réceptionnent. Le sourire est un signe de bienveillance, de sympathie, d’ouverture, de complicité, d’amour… C’est la preuve que nous communiquons avec le cœur et pas seulement avec la tête.

Notre dimension émotionnelle et psychique est fondamentalement altérée par le fait d’avoir le visage recouvert, caché et donc privé de son expression naturelle. Il en résulte que la dimension chaleureuse des échanges humains qui de manière spontanée passe par le sourire, par la proximité physique et par l’expression faciale de nos émotions est quasiment réduite à néant. Les émotions ne pouvant plus se lire sur les visages nos relations se vident de leur quintessence.


Le sourire, une caracteristique humanisante

    De la froideur comme de la pauvreté émotionnelle découle une frustration et à force un sentiment d’isolement intérieur. Le réflexe instinctif qu’on les personnes qui manquent de chaleur dans leurs relations est de s’habituer à de moins en moins s’impliquer dans leurs échanges finissant par s’inhiber et par avoir le sentiment que les autres leurs sont systématiquement hostiles. C’est un mécanisme de défense inconscient dont le rôle est de préserver de la douleur morale. N’oublions pas que ce que l’on reçoit est à l’image de ce que l’on donne. Lorsque notre visage se ferme, l’autre en face à tendance à se fermer aussi. Le masque est manifestement une fermeture nous enfermant chacun dans notre bulle.

Il est vrai que le sourire s’entend normalement dans la voix, néanmoins lorsque le son est étouffé par un bout de tissu sur la bouche, pas sûr que le sourire s’entende encore. Le sourire est un trait typiquement humain. Lorsqu’il est authentique, il est une manifestation de l’intelligence émotionnelle. Le masque prive nos échanges sociaux de sourires. Sans sourires nos visages se déshumanisent à l’instar d’un robot qui est capable de beaucoup de chose mais certainement pas de faire circuler l’amour qui découle d’un sourire. Moi je ne suis pas prête à vivre sans sourires car un sourire c’est un symbole de vie, il est empli de magie. Quand nous sourions, ça ouvre notre cœur et nous irradions une énergie qui provoque une détente bienfaitrice chez ceux qui le réceptionnent. Le sourire est un signe de bienveillance, de sympathie, d’ouverture, de complicité, d’amour… C’est la preuve que nous communiquons avec le cœur et pas seulement avec la tête.

Notre dimension émotionnelle et psychique est fondamentalement altérée par le fait d’avoir le visage recouvert, caché et donc privé de son expression naturelle. Il en résulte que la dimension chaleureuse des échanges humains qui de manière spontanée passe par le sourire, par la proximité physique et par l’expression faciale de nos émotions est quasiment réduite à néant. Les émotions ne pouvant plus se lire sur les visages nos relations se vident de leur quintessence.

De la froideur comme de la pauvreté émotionnelle découle une frustration et à force un sentiment d’isolement intérieur. Le réflexe instinctif qu’on les personnes qui manquent de chaleur dans leurs relations est de s’habituer à de moins en moins s’impliquer dans leurs échanges finissant par s’inhiber et par avoir le sentiment que les autres leurs sont systématiquement hostiles. C’est un mécanisme de défense inconscient dont le rôle est de préserver de la douleur morale. N’oublions pas que ce que l’on reçoit est à l’image de ce que l’on donne. Lorsque notre visage se ferme, l’autre en face à tendance à se fermer aussi. Le masque est manifestement une fermeture nous enfermant chacun dans notre bulle.


 Se differencier et s’individualiser : critères indispensables pour se sentir exister

   Notre unicité se reconnait et s’identifie principalement par le visage dont la fonction première est d’afficher notre personnalité ainsi que nos sentiments. Porter un masque, d’une certaine façon c’est devenir monsieur et madame tout le monde et faire fi de ce qui se passe en nous puisque de toute manière notre interlocuteur ce n’est ni notre sourire ou notre moue qu’il voit, c’est un masque impersonnel. Porter un masque, c’est consentir à être uniformisé. Nous ne gagnons rien à cela, bien au contraire car la richesse de notre humanité réside dans la variété, la variation, absolument pas dans l’uniformisation.

Dans le développement personnel, on cherche à développer l’individualité (au contraire de l’individualisme) d’une personne plutôt qu’à la réduire car la beauté de chacun réside entre autre dans son unicité considérant que chaque être sans exception aucune est une plus-value pour le monde qu’il est bon de savoir mettre en avant.

On a beau se dire que porter un masque, ce n’est pas grand-chose (si quand même), que c’est provisoire (à condition certainement d’accepter de se faire vacciner pour mettre un terme à ces nouvelles règles civiques) et que c’est pour la bonne cause (ça, ça reste à prouver !) il n’empêche que concrètement notre relation à l’autre est nettement modifiée. Chez les enfants et les jeunes, cela est particulièrement dommageable car leur apprentissage social est en train de se faire. Les habitudes de distanciation et de déshumanisation prises durant plusieurs mois vont s’ancrer dans leur subconscient comme étant leur norme psychique.


Peur ou psychose?

    Perdre la face à cause du masque, sans mauvais jeu de mots, n’est pas la seule obligation en vigueur. La distanciation sociale nous demande de nous tenir à l’écart les uns des autres et de ne pas se toucher ou de ne pas toucher quelque chose qui vient d’être touché. Ne serions-nous pas en train d’apprendre à nous méfier les uns des autres ?

C’est le virus que nous craignons ou bien les individus qui hypothétiquement le portent ? L’amalgame est vite fait par notre inconscient qui aime faire des raccourcis et des généralisations. En attendant, la peur devient quasi phobique pour certains, lancinantes pour d’autres et ceux qui n’ont pas peur sont considérés par les médias de masse comme des insouciants inconscients.

Il nous est donc pour ainsi dire imposé d’avoir peur comme si être serein était une tare. Aujourd’hui, la norme en vigueur c’est d’être méfiant et en conséquence d’appliquer au quotidien des gestes barrières jugés hyper responsables.

La peur deviendrait-elle une émotion intelligente ? Elle peut l’être jusqu’à un certain point au-delà duquel ce n’est plus de la peur c’est de la psychose. Dans l’état psychotique, l’individu projette dans le monde extérieur sa propre réalité à laquelle il croit dur comme fer considérant les autres comme dérangés et voyant du danger là où il n’y en a pas. Perdant le sens commun le psychopathe ne parvient plus à poser un regard objectif sur les situations. Sans aller jusqu’à la psychose il devient difficile pour un grand nombre de personnes de parvenir à savoir s’il est juste d’avoir peur ou pas alors on se laisse guider sa conduite en considérant que les gens de pouvoirs savent mieux que nous ce que l’on doit penser et ressentir.

Je n’ai pas peur de sortir sans masque ni de toucher les gens que je les connaisse ou pas et j’assume totalement de ne pas ressentir de peur car cette absence de peur ne résulte pas de mon insouciance. Elle résulte d’une paix intérieure inhérente à une bonne confiance en soi et en la vie.

Lorsque l’on a une confiance en soi normale, l’on se sent calme et plus fort que lorsque l’on doute, notre organisme fabrique automatiquement des anticorps qui nous protègent des agressions extérieures quelle que soit la manifestation et la forme qu’elle prend.

Alors plutôt que d’encourager la peur et de l’’entretenir nous ferions mieux d’apprendre à développer la sérénité et la force intérieure.


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