Conseil psychologique et conjugal - en couple et en individuel, pour adultes et adolescents - Oradour sur Vayres, Limoges, st Junien, Périgueux Une aide en communication holistique basée sur la psychologie intégrative, humaniste, transpersonnelle et comportementale
Comprendre - Améliorer - Guérir sa relation à soi,
sa relation à l’autre, sa relation avec les autres

Ecrire

Écrire avec efficacité s'avère un défi lorsque nous sommes submergés émotionnellement par une situation stressante ou encore lorsque nous sommes coincés dans le nœud d'un conflit.
Répondre à un mail empli de violence, exprimer une requête sans se perdre dans les justifications, exposer ses idées avec clarté ou confier ses sentiments avec pudeur... Je vous propose mon aide dans la rédaction de tous les  messages personnels qui vous posent problèmes. 
Afin d’éviter les écueils  des jeux d’influence et de la manipulation, pour vous permettre de vous défendre sans agresser, pour trouver la bonne formule, celle qui vous permet d’imposer le respect mutuel et d’éviter les bourdes, je mets à votre disposition mes compétences en communication.
Je vous expliquerai comment rédiger le contenu de votre message et pourquoi le faire de la sorte ce qui vous permettra par la même occasion de développer rapidement vos propres compétences et de retrouver votre dignité face à une personne maltraitante. 
Savoir communiquer, c’est en douceur reprendre sa place, c’est devenir assertif, c’est retrouver son estime personnelle.

Revenir à la simplicité

  Puisqu'en communication, le plus délicat c'est la dimension psychologique, nous ne sommes pas tous égaux dans l’art de nous exprimer avec assertivité, en particulier lorsqu'il est question de parler de soi ou de quelque chose qui nous concerne. Les capacités cognitives et intellectuelles sont insuffisantes pour construire un message dans lequel il est question d'enjeux affectifs  et sentimentaux car les émotions sont à leur paroxysme. Un message trop froid va susciter de l'indifférence, du jugement ou de l'agressivité chez le destinataire. Inversement, un message qui met excessivement l'accent sur les ressentis risque quant à lui de déclencher du rejet, de l’agacement ou de la gène. Il faut réussir à trouver l'équilibre entre trop en dire et pas assez, réussir à se dévoiler sans se livrer en pâture, se montrer empathique sans s'oublier, prendre position sans se mettre à dos la personne qui ne partage pas votre point de vue. Mieux vaut trouver la juste mesure dans la répartie, utiliser le ton le mieux approprié à la circonstance et avoir une bonne conscience des résistances de votre interlocuteur. 

Tous ces paramètres font que la rédaction d’un message s'apparente à un véritable exercice de style et pourtant la clé de la réussite réside dans la simplicité. Et justement, c’est là que tout se joue car les manipulateurs cherchent à tout complexifier pour embrouiller le destinataire du message. Qu’on le fasse exprès ou non, lorsque nous sommes en stress, notre mental devient confus et par réflexe de compensation nous nous mettons à rendre les choses encore plus compliquées. Cela explique les difficultés que nous avons à exprimer nos idées et nos émotions lorsque nous sommes en désaccord avec une personne qui tient un rôle important dans notre vie. 

“Une attente n’est légitime que lorsqu’il y a eu une entente claire entre les deux personnes”. Lise Bourbeau

 

La juste place de l'empathie

Lorsqu’il s’agit de répondre à un message, la première chose à faire, c’est de vérifier qu’on a bien compris  car nos émotions vont souvent nous amener à comprendre de travers nous poussant à surréagir. L’erreur la plus commune est de projeter sur l’autre notre vérité intérieure, vérité qui vaut ce qu’elle vaut car elle est toujours corrélée à notre vécu personnel qui lui-même est imprégné d’influences multiples. Il va falloir prendre du recul avec nos impressions premières. 

Une communication écrite fondée sur du discernement, construite simplement mais efficacement, va optimiser les probabilités que chacun se sente considéré, compris  et reconnu dans ses besoins.

Dans un mail, l’on peut lire de l’agressivité là où il n’y en a pas comme l’on peut sous-estimer la malveillance lorsqu’elle est masquée par des phrases élaborées et par un contenu en apparence constructif bien que faux dans ses intentions. L’autre personne à tout intérêt à ce qu’on la croît empathique mais quand il y a un différent, l'empathie est peu présente en réalité car chacun est centré sur soi et ses souhaits.  L’empathie est propice à susciter de la confiance mais elle n’est pas forcément sincère et justement il va être question d’être soi-même le plus authentique possible y compris lorsque l’on s’adresse à quelqu'un de faux.  Il faut donc trouver le moyen de jouer la carte de l'honnêteté sans tendre le bâton pour se faire battre.


 

Montrer qui l’on est et rien d’autre

    Lorsque la relation (ou ex relation) est arrivée à un stade où l’on ne s’écoute plus, où l’on ne se comprend plus, où l’on se méfie de l’autre comme de la peste, le plus difficile sera de ne pas se laisser gagner par les émotions dévastatrices ou tout du moins de faire en sorte que le texte ne soit pas influencé par ce  ressenti. Sans pour autant nier les émotions et les sentiments, mieux vaut garder l’esprit clair quand on rédige un message car comme le dit l’adage, les émotions sont mauvaises conseillères. Elles le sont parce que sous le joug des émotions, on est coupé de nos intentions habituelles, l’on renvoie une image de soi qui n’est pas conforme à qui l’on est véritablement, autrement dit, l’on se fourvoie. Et c’est justement, ce qu’il faut à tout prix éviter. 

Sans pour autant garder la tête froide, je vais vous aider à trouver le juste ton afin que vous écriviez votre message sans perdre ni de votre humanité, ni de votre bonté. Vous allez également dire ce que vous avez à dire ni plus, ni moins.  Savoir ce qu’il est préconisé de dire n’est pas toujours évident. A cet égard, dans le stress l’on a tendance soit à trop en dire, soit à omettre de dire l’essentiel. 

Même avec la volonté sincère d’arranger les choses, l’on peut les empirer uniquement parce que les émotions éprouvées sont à leur paroxysme. C’est précisément ce que je vais veiller à éviter. Cependant, être gentil, c’est bien mais être affirmé c’est encore mieux. Aussi, il n’est pas question de perdre de vue que votre message doit impérativement aller dans le sens de vos intérêts sans pour autant nier ceux de votre interlocuteur quel que soit le niveau de rancune ressenti à son égard. 


 

Une seule règle : l'assertivité

    Etre  lucide et maintenir un discours objectif n'est pas chose évidente lorsque l'une des deux parties est intrusive, agressive, accusatrice, vindicative, paranoïaque, égoïste ou qu’elle cherche absolument à se faire passer pour la victime. Tenter de se faire respecter en posant des limites peut rapidement prendre des allures de déclaration de guerre à moins que la guerre ne soit déjà déclarée et que l'hostilité engendre systématiquement un rapport du genre "chacun pour soi, que le meilleur gagne”. 

En communication écrite, faire l'économie de la posture assertive aura forcément des conséquences fâcheuses voire désastreuses et ce quel que soit le niveau de rancœur existant. Pour petit rappel, la posture assertive consiste à s'exprimer, à défendre ses droits, ses besoins et ses opinions de façon responsable sans empiéter ou nuire à l'autre. L’écriture assertive est directe, honnête, ferme, appropriée et respectueuse de l’autre quel qu’il soit et quels que soient ses torts. Il est donc principalement question d'éthique et d'affirmation de soi. Le jugement n’y a pas sa place, en revanche l’esprit critique oui car on cherche à apporter de la conscience.

L'assertivité est la posture de base pour viser des relations apaisées. Cependant si l'assertivité favorise l'entente cordiale et la déférence, elle ne fait pas tout car sur le plan sentimental elle n'a pas de prise. De fait, on ne cherche pas à influencer les sentiments ou les pensées. On va plutôt s’attacher à tenir compte de ce qui est important pour l’un comme pour l’autre sans chercher à convaincre. La quête c'est d'aller vers l'arrangement équitable ou les compromis et à défaut d'encourager la transmission d'informations qui favorisent la compréhension mutuelle.

A noter : il y a une catégorie de personnes, les pervers narcissique avec qui la communication assertive ne fera pas de miracles puisque ce sont des personnes inexorablement malveillantes qui de toute façon, n’ont aucunement le souhait de trouver la paix. Quoi que l’on fasse avec les meilleures intentions du monde, rien n’y fait puisque ce qu’elles veulent par-dessus tout, c’est  détruire. Néanmoins, il est tout de même possible de mettre en place un mode de communication qui tend à se protéger autant que possible  puisqu’il existe des contextes de vie où il n’est pas préconisé de rompre totalement la communication avec un proche toxique. 


Comprendre les enjeux inconscients

    En consultation, les personnes me parlent beaucoup des échanges qu'elles ont avec un proche lorsqu'il est question de violences, d’injustice, de harcèlement, de vengeances, de sabotage et qu'elles ne savent pas comment faire pour ne plus être la cible d'attaques verbales insensées. Elles ont l'impression que quoi qu'elles écrivent (à leur ex-conjoint par exemple), quoi qu'elles essaient de dire avec diplomatie et peu importe la manière dont elles s'y prennent, c'est toujours la même chose : elles sont perdantes et de fait, elles n'en peuvent plus de supporter des attaques qui les épuisent. Elles se rendent également compte qu'à se montrer coopératives, elles laissent finalement l'autre marquer des points. En somme, plus elles font preuve de bienveillance et plus elles sont abusées.

Alors, comment ne pas entrer dans le jeu glissant de la violence? C’est pourtant possible dès lors que l’on parvient à comprendre les enjeux inconscients qui sont à l'œuvre. Tous les comportements agressifs, inappropriés,  excessifs et peu coopératifs cachent une peur inavouée. Plus l’on comprend la peur de la personne et plus l’on va pouvoir s’adresser à cette partie d’elle qui a besoin d’être comprise et sécurisée. Sans se mettre  dans la posture du  sauveur, il est possible de s’ouvrir avec la conscience du cœur qui sait se laisser toucher sans s’apitoyer ni se laisser abuser. 

Par ailleurs, il peut être intéressant d’élucider  les intentions d'un interlocuteur qui manque de clarté. Soit qu’il n’assume pas ses besoins, soit qu’il est perdu ou soit qu’il a peur d’y laisser son pouvoir et de perdre le contrôle. Dans un message, il y a plusieurs degrés de lecture. Les choses sont souvent suggérées, exagérées, minimisées et déviées . Elles sont trop peu assumées parce que la culpabilité ou la honte rodent. Ces émotions tendent à développer des comportements abusifs de soumission ou de domination desquels vous allez pouvoir sortir habilement.


 

Le pouvoir des mots 

    Dans les écrits la violence est extrêmement confondante parce qu’ une calomnie écrite donne l'impression qu'elle est gravée dans le marbre. Idem pour une insulte ou une menace. Une accusation sans fondement posée sur le papier (disons plutôt sur la toile de fond d'un mail ou d'un sms) suscite un malaise plus profond que s'il était jeté à la volée d'une dispute orale. Les mots indélébiles laissent des traces qui font mal. 

Si un mail peut partir à la poubelle en un clic ou deux, il peut aussi être conservé à des fins stratégiques. Alors, mieux vaut veiller à ne pas se laisser aller à écrire n’importe quoi sur un coup de sang. Ceci dit,  les désaccords se dénouent parfois bien mieux par le biais d'un dialogue écrit, analysé, réfléchi et finement construit qui a l'avantage de pouvoir prémunir des dommages liés à l'impulsivité et aux débordements émotionnels. Ainsi, plutôt que d'accumuler des maladresses, l'on peut prendre le temps qu'il faut pour s'exprimer avec plus de sagesse et de pondération.

Trouver les mots les plus adéquates, ceux qui évitent les erreurs d’interprétation, tourner habilement ses phrases pour aller à l’essentiel,  synthétiser ses idées pour éviter d’y glisser des informations qu’il vaut mieux garder pour soi, traduire ses pensées sans se perdre dans les détails qui font perdre de la crédibilité, formuler une requête sans se noyer dans les justifications, dévoiler ses sentiments quand on a peur d'être ridicule, défendre ses intérêts sans passer pour un égoïste, répondre à des accusations en se sentant plus responsable que coupable, éviter de se tirer une balle dans le pied, recadrer avec une autorité saine une personne sans gêne, répondre à des insultes sans se laisser déstabiliser, tendre la main et ouvrir son coeur sans se mettre inutilement en danger, oser pour une fois parler vraiment de soi... Quoi qu'il en soit pour vous, je vous propose de vous aider à mettre en mots vos états d'âme et des mots sur vos maux en congruence avec qui vous êtes. 

Vous pourrez ainsi vous familiariser avec les principes de la communication assertive, éthique et autant que possible bienveillante. Petits ou grands messages, peu importe, chaque mot compte. Parce qu' écrire en conscience, c’est d’abord aller à la rencontre de soi, c’est ensuite offrir un peu de soi à l’autre dans un acte de bravoure.


 

Ecrire, un cadeau que l’on se fait à soi  

    Afin que je puisse vous conseiller, vous pourrez si vous le souhaitez me montrer des messages que vous avez déjà échangés afin que je puisse comprendre les interactions psychologiques qui se jouent entre vous et l’autre personne. Je vous ferai des suggestions avisées, avec les explications qui vont avec  mais au final c’est vous qui décidez ce que vous souhaitez communiquer. 

C’est important que vos écrits soient le reflet de votre personnalité et encore plus important qu’ils soient en cohérence avec vos valeurs intrinsèques.  

Il vous appartient de décider si vous allez appliquer  mes conseils. Parfois, les conseils font sens mais il faut du temps pour se les approprier car lorsque l’on est habitué depuis toujours à un certain mode de fonctionnement, il peut être un peu déroutant de changer ses habitudes de langage car finalement plus que de simples  habitudes à revisiter, c’est un véritable travail sur soi qui s’opère en profondeur. Et c’est là le plus grand intérêt car en écrivant à quelqu'un finalement l’on va à la rencontre de soi-même pour se connaître davantage, se guérir et s’aimer. 

 “Il est certes plus facile d’attribuer la faute à son prochain que de la rechercher en soi. Cependant, il n’est possible de trouver la liberté que par la connaissance objective de soi”.  Moi, moi, moi, L’araignée dans sa toile, la loi de la correspondance et la loi de la projection - Gabriele Von Würzburg